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« L’extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » de Romain Puertolas – Rentrée littéraire 2013

« L’extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » de Romain Puertolas – Rentrée littéraire 2013

images-5Il y a longtemps que je sais que je suis beaucoup plus sensible aux romans dits dramatiques, aux histoires compliquées ou douloureuses. Il est finalement beaucoup plus difficile selon moi d’écrire un texte très réussi dans le registre humoristique. Quand ce livre a été annoncé par de nombreux blogs cet été comme étant une vraie réussite, comme étant hilarant, j’étais vraiment impatiente de le lire pour changer un peu de registre pour une fois.

La presentation de l’ouvrage par son auteur semblait confirmer ce pronostic, ce côté loufoque, déjanté de l’histoire était très séduisant pour sortir de la morosité de la majorité des textes de la rentrée littéraire.

Et bien, il faut croire que je suis hermétique à l’humour en littérature, car je n’ai absolument été réceptive à l’incohérence de l’histoire, aux pseudos jeux de mots, aux délires sur les noms des personnages.

Les situations grotesques me sont apparues cousues de ficelles tellement grosses que cela ne m’a même pas fait sourire…

Il y a quelque chose qui m’échappe dans le succès de ce livre excepté la puissance marketing du titre et le capital sympathie de l’auteur.

Je n’en dirai pas plus, je ne l’ai pas fini…
Et vous, vous en avez pensé quoi ?

Note : 1/5

Editions la Diléttante, 2013, 252p.

 

« En mer » de Toine Heijmans – Rentrée littéraire 2013

« En mer » de Toine Heijmans – Rentrée littéraire 2013

images-3Donald, un homme néerlandais, lassé du quotidien et des déceptions de sa carrière professionnelle obtient un congé sabbatique de quelques mois pour accomplir le rêve de sa vie, partir naviguer en mer du nord seul sur son voilier. Il laisse chez lui durant 3 mois sa femme et sa petite fille de 7 ans. Pour clôturer ce projet, il souhaite que Maria, sa fille, fasse avec lui la dernière étape dans son bateau entre le Danemark et les Pays Bas.

Sa femme, ne supportant pas la navigation, refuse de les accompagner, mais finit par accepter que le père et la fille partagent ce moment de vie privilégié malgré son angoisse.

Mais très vite, en dépit des préparatifs minutieux pour que tout se passe bien avec la petite fille, la traversée qui devait être une quasi promenade de santé devient un cauchemar qui bouleverse toutes les prévisions.

Impossible de raconter plus de détails sur cette histoire sans déflorer le noeud psychologique qui est le coeur de la réussite de ce livre.

La narration est précise, factuelle, au début puis devient de plus en plus bouleversante, on s’enfonce dans la peur et l’angoisse en même temps que Donald, qui perd pied après 3 mois de solitude en mer quand l’inconcevable arrive.

L’auteur arrive à nous emmener dans les méandres psychologiques d’un homme, à nous faire vivre cette traversée comme si nous y étions et c’est la peur au ventre, sans aucune mièvrerie, que l’on arrive au bout du roman le souffle coupé, obligé de reconsidérer toute notre lecture au regard des quelques dernières pages.

Voilà un roman qui mérite amplement son prix médicis étranger.

Un livre lu en apnée totale

Merci à « Moi, Clara et les mots » de m’avoir donnée envie, par sa critique, de lire ce roman.

Note : 5/5

Editions, Christian Bourgois, 2013, 155p.

 

« Instinct primaire » de Pia Petersen- Rentrée littéraire 2013

« Instinct primaire » de Pia Petersen- Rentrée littéraire 2013

images-2 » Quand tout a été dit sans qu’il soit possible de tourner la page, écrire à l’autre devient la seule issue. Mais passer à l’acte est risqué. Ainsi après avoir rédigé sa Lettre au père, Kafka avait préféré la ranger dans un tiroir. Ecrire une lettre, une seule, c’est s’offrir le point final, s’affranchir d’une vieille histoire. « C’est ainsi que Claire Debru directrice de la collection « Les affranchis »où est publié ce texte,  explique la ligne directrice donnée à ses auteurs.

Ici Pia petersen, rédige la lettre d’une femme écrivain, à son amant, son grand amour. Ils se sont séparés brutalement, sur un malentendu qui ne sera révélé que dans les dernières lignes, sans jamais s’expliquer par la suite. Cette lettre est l’occasion pour cette femme de revenir sur leur relation et de tenter de donner son explication, sa vision de leur amour et ses motivations profondes.

C’est l’histoire d’une femme qui aime profondément un homme déjà marié et est heureuse dans cette situation. Mais c’est aussi l’histoire d’un homme qui veut épouser sa maitresse, lui faire des enfants, rentrer dans le moule social. Alors que pour elle les sentiments profonds se suffisent à eux-mêmes.

« Le mariage c’est signer un contrat dans lequel il est stipulé qu’il ne faut plus jamais tomber amoureux de quelqu’un d’autre. Est-ce que l’on a si peur de perdre l’autre que l’on soit obligé de lui mettre un contrat autour du cou ? Jamais je n’ai imaginé t’enchaîner à moi par peur de te perdre. »

Cette lettre est l’occasion pour l’auteur de faire une réflexion sur la relation amoureuse et ses différentes facettes sous le regard des autres, sur la difficulté de résister aux diktats et a priori sociaux, sur la liberté de vivre et penser différemment.J’ai vraiment beaucoup aimé la première moitié du livre, qui décrit parfaitement cet état amoureux idéal, où le désir de propriété sur l’autre n’existe pas, où seul le partage, la complicité sont importants.

La deuxième partie du livre traite du sujet sensible de  la liberté des femmes à choisir de ne pas avoir d’enfants. Et surtout à comprendre comment se définit la femme aujourd’hui, en fonction de quels critères dans la société actuelle. La femme doit elle obligatoirement être mère et être mariée pour avoir un statut crédible ? Cette partie intéressante m’a paru néanmoins un peu trop longue avec beaucoup de redites.

Ce livre se dévore et ne laissera personne indifférent, qu’il gêne, agace ou emballe le (la) lecteur (trice). La réflexion qu’il suscite est intelligente et nécessaire.

A lire !

Nil Editions, Octobre 2013, 107p.

Note: 4/5

« Une part de ciel » par Claudie Gallay- Rentrée littéraire 2013

« Une part de ciel » par Claudie Gallay- Rentrée littéraire 2013
imagesCarole reçoit un jour une boule en verre avec de la neige artificielle, de celles que l’on trouve dans tous les lieux touristiques avec les monument emblématiques.
C’est le signe pour elle que son père Curtil, va revenir sur leur lieu d’enfance afin de revoir ses enfants, son frère et sa soeur restés au pays, Philippe, garde forestier et Gaby femme de chambre dans un hôtel.
Ce pays de l’enfance c’est un petit village de montagne calme et paisible proche du parc de la Vanoise dont le sort va peut être basculer avec la création d’une piste de ski afin de dynamiser le pays.
Pour Carole c’est un retour aux sources, pour la première fois sans son mari car juste divorcée et sans ses filles parties en Australie.
Ainsi commence l’attente du retour du père annoncé depuis toujours par ces envois de boules à neige. Ce père qui a été plus souvent absent dans leur enfance que présent…
Carole, installée dans un gîte, traduit un livre sur la vie de Christo, l’artiste qui emballe les monuments, pour occuper ses journées, mais aussi essaye de s’intégrer à nouveau à la vie du village de son enfance.
Claudie Gallay distille l’attente de ce père avec des descriptions par petites touches du quotidien qui égrènent  la vie des différents personnages de ce village. Bien sûr celle des 3 enfants de Curtil mais aussi celle des témoins de leur enfance, de leurs secrets, des villageois.
L’écriture de Claudie Gallay opère par des petites phrases sèches, âpres qui décrivent avec minutie les gestes du quotidien, l’ambiance dans le village, la communication ou plutôt l’incommunicabilité entre eux…
La succession de phrases commençant par j’ai fait  ceci… j’ai fait cela… peut surprendre et gêner mais participe à l’immersion par les détails dans la vie de ce village et celle de cette famille.
Il est bien évident que les lecteurs recherchant du rythme, des enchainements d’actions resteront sur leur faim avec ce roman.
Même s’il est incontestable qu’il y a des longueurs, je me suis petit à petit laissée charmer par l’ambiance générale. J’ai parfaitement ressenti l’attente, l’évolution imperceptible mais réelle entre les personnages, les souvenirs qui ressurgissent, la communication qui se dévoile, la culpabilité qui rode…
A la fin j’ai eu l’impression d’avoir connu ce village et ces personnages tellement on finit par s’immerger dans cette histoire décrite par le menu… Il faut juste lâcher prise et se laisser porter par l’écriture qui sait s’envoler et devenir poétique par moment.
Un livre sensible et intime comme sait le faire Claudie Gallay.
Livre lu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire organisés par Price Minister , merci à eux de m’avoir sélectionnée.
Editions Actes Sud, Août 2013, 445p.
Note : 3/5

« Dans le silence du vent » de Louise Erdrich – Rentrée littéraire

« Dans le silence du vent » de Louise Erdrich – Rentrée littéraire

images4ème de couverture : « Récompensé par la prestigieuse distinction littéraire américaine, le National Book Award, élu meilleur livre de l’année par les libraires américains, le nouveau roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d’un adolescent indien de treize ans. Après le viol brutal de sa mère, Joe va devoir admettre que leur vie ne sera jamais comme avant. Il n’aura d’autre choix que de mener sa propre enquête. Elle marquera pour lui la fin de l’innocence.  »

C’est la première fois que je copie une 4ème de couverture, mais cela me parait opportun avec ce livre, car pour moi il aura été un rendez-vous manqué. J’avais beaucoup entendu parlé de Louise Erdrich et j’étais certaine d’apprécier ce roman dont on dit tellement de bien. L’écriture est très belle, mais je ne suis pas arrivée à rentrer dans l’histoire et à être touchée par les personnages. Je ne dis pas que le livre m’a semblé mauvais, mais que cette lecture est arrivée pour moi au mauvais moment sans aucun doute. Au bout d’une semaine où chaque soir je repoussais la lecture je suis arrivée à la conclusion qu’il valait mieux abandonner en cours de route et le reprendre plus tard. Il fait parti de ces livres qui valent le coup de tenter une re lecture dans un état d’esprit différent.

je vous propose, pour vous faire une meilleure idée de ce roman, de lire la critique de Clara  ou d’écouter celle de France Inter …

Editions Albin Michel, 2013, 461p.

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« L’invention de nos vies » de Karine Tuil – Rentrée littéraire 2013

« L’invention de nos vies » de Karine Tuil – Rentrée littéraire 2013

images-47Samuel, fils d’intellectuels juifs ultra-orthodoxes, rêve de devenir écrivain; Samir, Tunisien d’origine, élevé dans les cités, rêve de la réussite à tout prix en tant qu’avocat; et Nina  est une beauté époustouflante mais sans réelles ambitions; Voilà 3 amis qui se sont rencontrés sur les bancs de la fac, à un moment de leur jeunesse où tous les possibles étaient devant eux ! Nina et samuel sortent ensemble mais les 3 compères partagent une amitié sans faille jusqu’à ce que Samir tombe lui aussi éperdument amoureux de Nina. La trahison fait exploser leur amitié et Nina choisit de rester avec Samuel grâce à un chantage au suicide de celui-ci…

Samir quitte donc Paris pour tenter d’oublier sa passion pour Nina et poursuit sa brillante carrière aux Etats-Unis en réinventant son histoire, ses origines afin de réussir à surmonter le racisme. Il emprunte le passé de son ami Samuel, son prénom, sa religion. 20 ans plus tard alors qu’il est au faîte de sa gloire, une interview de lui sur CNN est vue par  Samuel et Nina à Paris. Samuel qui a raté sa vie et est toujours en couple avec Nina décide de jouer un coup de poker pour relancer sa vie, savoir si Nina l’aime toujours. Il lui propose donc de reprendre contact avec Samir. Mais la découverte de l’usurpation de son identité change les relations, les mensonges vont éclater à la figure de tout le monde et provoquer des séismes ravageurs dans leurs vies à tous les 3 .

Karine Tuil ré-invente le trio amoureux, comme alibi, pour opérer une véritable échographie de notre société moderne avec ses ressorts et mécanismes de la réussite à tout prix, ses compromissions, ses faux semblants et ses mensonges nécessaire à la réussite sociale. Elle aborde tous les grands sujets de société dans une construction littéraire magistrale, la réussite vue de toutes les origines sociales, le racisme, l’assimilation, le corporatisme religieux, la sexualité débridée et le statut de la femme.

Nous avons entre le personnage de Samir et celui de Samuel, l’opposition entre le déterminisme et la victimisation de son histoire.

Tout y est dans ce roman mené tambour battant, avec une écriture riche mais aussi quasi cinématographique par moments. Le rythme précis et descriptif dans certains passages, s’accelère et devient quasiment haché à d’autres. Les notes de bas de pages sur les personnages annexes sont comme de mini biographies qui ajoutent au côté « cinématographique » du livre .

A partir de la moitié du roman tout s’accélère et il devient complètement impossible de la lâcher, on est littéralement happé par le besoin de savoir où vont nous conduire les personnages.

Alors certes, il y a des excès dans certaines situations parfois peu crédibles, mais cela importe peu, la connaissance des ressorts de l’âme humaine de Karine Tuil dans notre société est implacable.

Le passé, sa propre histoire, ses origines, on peut toujours essayer de les renier, tôt ou tard ils viennent vous rattraper en boomerang dans la figure.

Ce livre va certainement avoir un grand succès mérité auprès des libraires, de la presse et des lecteurs. Je viens d’ailleurs de lire qu’il faisait parti de la première sélection du prix Goncourt, il a de bonnes chances de réussite.

Editions Grasset, Août 2013, 493p.

Note : 5/5

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« Esprit d’hiver » de Laura Kasischke – Rentrée littéraire 2013

« Esprit d’hiver » de Laura Kasischke – Rentrée littéraire 2013

images-46Ce roman poignant est un huis clos infernal qui se déroule sur la journée de Noêl entre une mère et sa fille de 15 ans, adoptée en Sibérie. Une intrigue psychologique où de la folie va surgir la vérité.

Holly, issue d’une longue lignée de femmes porteuses du gène du cancer, est la seule rescapée de sa famille. Elle même est obligée de se faire opérér des ovaires et du sein, en prévention, afin d’echapper à ce destin. Adopter un enfant, c’est rompre la malédiction des femmes de cette famille, Holly et Eric ont donc décidé il y a 13 ans d’adopter une petite fille russe, Tatiana, dans un orphelinat de Sibérie.

Le livre démarre un matin de Noël, alors que Tatianna a 15 ans. Les parents, à cause d’une grasse matinée non prévue, vont voir le programme de la journée bouleversée. Toute la famille d’Eric, ses parents, qu’il part chercher à l’aéroport, des amis, des collègues doivent venir partager le repas de Noël. Mais c’est sans compter sur une tempête de neige extraordinaire qui va bloquer tout le monde sur les routes. Ainsi La mère et la fille se retrouvent seules face à face.

Holly dès le matin a une sensation étrange qui la poursuit toute la journée, une phrase s’impose à elle, « Quelque chose les a suivi depuis la Russie jusqu’à eux »… Tatiana, qui a toujours été une petite fille magnifique, aux cheveux de jais, au teint pâle bleuté, au caractère doux, attentionné, commence a avoir un comportement des plus étranges qui perturbe sa mère.

On ne peut pas aller plus loin évidemment dans la description de l’histoire sans déflorer ce qui fait le choc du dénouement. Il faut donc surtout évoquer l’écriture de Laura Kasischke, qui arrive à dépeindre avec une précision à la Hitchcok, la montée en puissance de l’étrange, de la tension, de l’angoisse et  de l’incompréhension .

Il y a peu d’action, tout est dans le subtil basculement de la normalité à la folie. La narration alterne cette journée de Noël avec la période de l’adoption de Tatiana dans cet abominable orphelinat russe. Le passé éclairant petit à petit le présent.

Ce roman parle du poids de la culpabilité inconsciente qui pèse de plus en plus lourd tout au long de cette journée. Il évoque la puissance de l’esprit sur la réalité, la façon dont on occulte ce que l’on ne veut pas voir, sur la mémoire.

Ce texte , est comme un tableau en devenir, le peintre compose son tableau par petites touches, vous le regardez travailler, la peinture prend forme mais vous ne comprenez le sujet réel de la composition que lorsque celui-ci est terminé…et là c’est le choc.

Un livre qui vous laissera sans voix, et qui vous poursuit après le mot fin !

Editions Christian Bourgois, septembre 2013, 276p.

Note : 4/5 photo

« La lettre à Helga » de Bergsveinn Birgisson- Rentrée littéraire 2013

« La lettre à Helga » de Bergsveinn Birgisson- Rentrée littéraire 2013

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Comme l’an dernier, je démarre cette rentrée littéraire 2013 par un roman d’un auteur islandais et comme l’an dernier je suis certaine d’avoir lu un futur grand succès que les hommes comme les femmes vont adorer et se conseiller chaleureusement les prochaines semaines.

Bjarni est un éleveur de brebis islandais arrivé à la fin de sa vie. Les quelques jours d’été qu’il va passer chez son fils, vont être l’occasion d’écrire une longue lettre bouleversante destinée à l’amour de sa vie, Helga, une éleveuse comme lui. Il revient sur leur histoire commune, leur passion contrariée et le mode de vie rural islandais .

Comme toujours dans les livres écrits par des islandais, la nature prend une place prépondérante et devient un personnage aussi important que le héros. Pour ceux qui connaissent l’Islande tout y est dans ce petit livre, la culture, l’histoire du pays, les références aux sagas, les descriptions des paysages.

La nature rude et implacable donne des hommes et des femmes à son écoute, en harmonie totale avec elle. Elle impose une solidarité entre les hommes et les femmes pour survivre. Comme décrit dans ce roman, la tradition littéraire, l’amour des livres est largement répandue en Islande même en zone rurale.

Mêmes les descriptions érotiques de ses amours avec Helga, souvent très crues, sont associées et comparées à la nature. Ce qui donne des pages superbes et très originales voire cocasses.

Cet amour impossible est l’occasion pour ce fermier, d’évoquer une réflexion philosophique sur la nature des liens des hommes avec leurs origines et leurs ancêtres dans une société de plus en plus urbaine où la consommation à outrance devient un signe de bonheur et où l’uniformisation des cultures est le quotidien.

Cet homme qui a du faire le choix de sa terre, de son élevage face à une vie facile mais sans âme en ville, se pose les bonnes questions sur une société islandaise à majorité rurale.

L’écriture est simple, belle, assez littéraire, magnifiquement poétique. L’auteur, né en 1971 est titulaire d’un doctorat en littérature médiévale scandinave, son grand-père était lui-même éleveur et pêcheur dans le Nord-Ouest de l’Islande.

L’histoire d’amour touchera chacun, ce livre réussit en 131 pages le défi de nous bouleverser et nous faire réfléchir.Un livre que je conseille avec force.

À LIRE et À CONSEILLER sans modération !

De plus, publié chez Zulma, la jaquette est comme toujours superbe.

Editions Zulma, Septembre 2013, 131P.

Note : 5+/5

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Rentrée littéraire 2013 : Achats du jour

Rentrée littéraire 2013 : Achats du jour

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Les prochains livres qui seront chroniqués ici :

  • « La lettre à Helga » de Bergsveinn Birgisson, Editions Zulma
  • « Esprit d’hiver » de Laura Kasischke, Editions Cheistian Bourgois
  • « Danse Noire » de Nancy Houston, Editions Actes Sud
  • « Le dilemme du prisonnier » de Richard Powers, Editionsdu Cherche Midi, coll. Lot 49
  • « Dans le silence du vent » de Louise Herdrich, Editions Albin Michel

Je crois que comme chaque année depuis 3 ou 4 ans, je vais débuter cette rentrée littéraire par un roman islandais, cette année ce sera donc, « La lettre à Helga »

A très bientôt